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Les directions d’établissement d’éducation supérieure doivent défendre la liberté académique de leurs membres

Texte de: Louis-Philippe Lampron, professeur titulaire en droit, Université Laval, Chantal Pouliot, professeure titulaire en didactique des sciences, Université Laval, Patrick Provost, professeur titulaire en médecine, Université Laval et Simon Viviers, professeur agrégé en sciences de l’éducation, Université Laval.

Au-delà de leur vocation de former des étudiant.e.s, les cégeps, collèges et universités ont aussi été créés pour la recherche, la diffusion et l’enseignement des connaissances nécessaires à l’évolution de notre société et à la participation libre, entière et

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Le gouvernement doit s’engager à plus long terme

19 décembre 2018 – La CSN aurait souhaité un engagement à plus long terme pour soutenir l’ensemble des dix établissements du réseau de l’Université du Québec.

La CSN salue l’annonce du ministre Roberge de verser en cours d’année 7,5 millions de dollars à cinq composantes régionales du réseau de l’Université du Québec. La CSN aurait cependant souhaité un engagement à plus long terme pour soutenir l’ensemble des dix établissements de ce réseau public et ainsi assurer l’atteinte des visées de développement social et économique qu’il incarne pour la société québécoise.

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Mise à jour de négociation no 9: 6 fév. 2019

Dans la continuité de notre dernier communiqué relative à l’impasse dans laquelle se trouve les négociations, nous souhaitons vous informer des développements suivants:

  • Me Donald Tremblay a été nommé conciliateur par le ministère du Travail à la demande de l’employeur;
  • En mars prochain, avec l’aide de Me Tremblay, le syndicat et l’employeur reprendront les négociations sur des articles autres que l’article 15;
  • Le syndicat a demandé la reprise de l’arbitrage prévu à l’article 15.03, relatif à l’embauche illégale de candidats externes dans la catégorie des professionnels.

Nous continuerons de vous informer de tous les développements concernant l’arbitrage et la conciliation au fur et à mesure que les événements se dérouleront.

Veuillez vous joindre à nous ce vendredi, pour notre Assemblée Générale Annuelle, où nous allons:

  • Présenter une mise à jour sur les négociations et les enjeux critiques à l’aide d’une présentation PowerPoint par le président du comité de négociation;
  • Demander un vote de mobilisation;
  • Présenter et voter sur le budget annuel du syndicat.

N’oubliez pas que notre syndicat et notre convention collective sont le moteur de la durabilité de nos carrières universitaires. Notre force est notre solidarité.

Rendez-vous tous en grand nombre ce vendredi.

Mise à jour de négociation no 8, 1er fév. 2019

Échec de la conclusion d’un accord sur l’article 15

Comme vous le savez, l’article 15 de notre convention collective traite des catégories d’employés pouvant suivre des cours du bassin d’emplois du chargé de cours. L’article 15.03 spécifie un pourcentage des cours réservés aux membres de la communauté de McGill qui ne figurent pas sur la liste des points prioritaires, y compris les étudiants incrites à un programme d’étude supérieure, les stagiaires postdoctoraux, les <>, les cadres et les professionnels travaillant à l’université. Cet article a fait l’objet de controverses, car plusieurs unités d’embauche continuent de mal interpréter délibérément son application afin de contourner la convention collective, ce qui a entraîné une perte de travail pour beaucoup de nos membres et fait l’objet de plus de 200 griefs.

Dans un effort pour résoudre ces griefs à l’amiable et pour aller de l’avant avec une formulation plus claire ne conduisant pas à une interprétation erronée, le Syndicat négocie de bonne foi depuis juin 2018 au sujet de l’article 15.03. Malheureusement, malgré les concessions importantes offertes par le syndicat à l’employeur, la dernière en date ayant eu lieu le 6 janvier 2019, l’Université n’a pas fait de réciprocité et maintient sa position initiale concernant trois questions essentielles. L’employeur insiste sur un pourcentage plus élevé de cours en réserve et sur une nouvelle catégorie d’embauche externe appelée “Praticien du cours”, sur un pourcentage global plutôt que sur le nombre d’embauches et refuse d’assurer la sécurité de l’attribution de cours en voulant pouvoir retirer un cours de chargé de cours à tout moment et en confiant la tâche à un Faculty Lecturer.

Dans ce contexte et conformément à la lettre d’entente entre le syndicat et l’employeur, qui fixe le délai de négociation pour trouver une solution à l’article 15.03 au plus tard le 31 décembre 2018, le syndicat a informé l’employeur de son intention de reprendre le processus d’arbitrage griefs connexes et demander une interprétation arbitrale en ce sujet. Le syndicat a suggéré que les parties poursuivent leurs négociations sur d’autres clauses de la convention collective, en commençant par des questions moins controversées afin de rétablir un élan.

En réaction, l’employeur a décidé de demander formellement la nomination d’un conciliateur par le ministère du Travail du Québec. Les parties attendent bientôt une communication du ministère. Un conciliateur nommé par le ministère aidera les parties dans un rôle non contraignant à négocier le reste de la convention collective.

Pour plus de mises à jour et une présentation PowerPoint de la présidente du comité de négociation sur cette question, prière d’assister à l’assemblée générale du syndicat vendredi prochain.

Mise à jour de négociation no 7: 23 déc 2018

La dernière réunion de négociation entre le comité de négociation MCLIU et les représentants des employeurs a eu lieu le 5 décembre 2018. Si vous vous en souvenez, le syndicat a déposé sa dernière contre-proposition le 16 novembre et attendait la réponse de l’employeur sur notre proposition, finalement arrivée le 5 décembre – après quatre sessions de négociation – et n’est pas prometteur. L’employeur insiste toujours sur le recrutement de candidats externes dans la nouvelle catégorie proposée “Praticiens de cours” de l’École d’études permanentes, avec un pourcentage plus élevé sans garantie aux employés existants qu’ils recevront du travail avant d’engager des praticiens de cours.

Les négociations de l’année prochaine reprendront le 15 janvier 2019 avec l’employeur. Nous espérons que la nouvelle année apportera de bonnes nouvelles à nos membres et que nous pourrons la combattre avec plus d’énergie et d’engagement. Joyeuses fêtes et bonne année!

Votre comité exécutif et vos comités de négociation et de délégués

Mise à jour sur la mobilisation et salutations de la saison (30 novembre 2018)

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Conseil Fédéral à Quebec, décembre 2018

Les résultats du premier sondage national du personnel académique contractuel

La majorité du personnel académique contractuel (PAC) dans les universités et collèges du Canada n’a pas choisi de travailler sous contrat. C’est ce que conclut un sondage mené par l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU), dont les résultats sont rendus publics aujourd’hui.

Selon le sondage :

  • Plus de la moitié (53 %) des répondants veulent être nommés à un poste menant à la permanence dans une université ou à un poste à temps plein et permanent dans un collège et c’est même le cas des répondants qui ont de 16 à 20 années d’enseignement à leur actif;
  • Seulement 25 % des répondants ont indiqué qu’ils ne voulaient pas de telles nominations et les autres se sont dits incertains;
  • Les femmes et les membres racialisés du PAC font plus d’heures de travail par cours par semaine que leurs collègues et sont plus susceptibles de vivre dans des ménages à faible revenu;
  • Les deux tiers des répondants ont déclaré qu’en raison de sa nature intermittente, leur emploi a eu des répercussions sur leur santé mentale et seulement 19 % pensent que leur établissement postsecondaire est un employeur modèle et un partisan de bons emplois.

« Jusqu’à maintenant, nous n’avions pas une idée claire des conditions de travail du PAC à l’échelle du pays, a déclaré David Robinson, directeur général de l’ACPPU. Nous constatons que le PAC est généralement sous-payé, croule sous le travail et manque cruellement de ressources. C’est la sombre réalité de la majorité de ces enseignants, qui se sentent pris dans un cercle infernal de contrats, d’emplois à temps partiel ou précaires. »

Au Canada, le PAC est un segment des effectifs académiques qui connaît une croissance rapide. Entre 2005 et 2015, le pourcentage de professeurs d’université travaillant à temps partiel et sur une partie de l’année a bondi de 79 %, contre seulement 14 % pour les professeurs réguliers. Les effectifs étudiants ont augmenté de 28 % durant la même période.

« Au lieu de créer des postes permanents à temps plein, les administrateurs préfèrent de plus en plus – à tort – avoir recours à des contrats distincts, de courte durée et mal rémunérés, souligne David Robinson. Ce faisant, ils manquent d’équité envers le PAC et les étudiants. »

Plus de 2 600 membres du PAC ont répondu au sondage en ligne, qui s’adressait aux membres du personnel académique contractuel qui avaient donné au moins un cours dans l’année académique 2016-2017 dans un établissement d’enseignement postsecondaire au Canada.

Dr. Greg N. Gregoriou

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Mise à jour no 6: 25 nov 2018

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